À l’issue de la formation de Naturopathie Canine et autres animaux dont je vous parlais dans mon précédent article, nous avons le plaisir d’offrir à nos participants un module bonus exclusif intitulé : “Le deuil d’un animal, parlons-en : comment anticiper, l’accompagner et se préparer à sa perte ?”
Ce module vise à offrir un accompagnement émotionnel et des outils pratiques pour ceux qui souhaitent mieux comprendre et gérer la perte d’un compagnon, une étape souvent déstabilisante, voire dévastatrice, pour les propriétaires d’animaux se trouvant parfois, voire souvent très seule dans leur déchirante séparation.
Anticiper et se préparer à la perte de son animal : un pas difficile mais important
La première partie de ce module bonus s’intéresse à l’une des périodes les plus délicates de la vie d’un propriétaire : l’anticipation de la perte de son animal. Savoir que son compagnon approche de la fin de sa vie est un moment extrêmement difficile, et pourtant, s’y préparer peut permettre de vivre cette période avec plus de sérénité. Le module abordera les signes que les animaux peuvent manifester lorsqu’ils sont en fin de vie. Qu’il s’agisse de changements dans le comportement, une diminution de la vitalité ou encore des signes cliniques spécifiques, il est essentiel de comprendre ce que traverse l’animal.
Récemment, j’ai perdu trois de mes fidèles compagnons en l’espace d’une année. Ces êtres adorables ont partagé mon quotidien pendant plus de 13 ans, et leur perte m’a profondément touchée. Le départ de ma chienne Eshe, après 14 de vie commune, a laissé un immense vide dans ma vie. A chacun de ces départs, j’ai eu comme le sentiment qu’une partie de moi-même s’envolait avec eux.
Que ce soit à travers des moments privilégiés, des souvenirs ou même des gestes symboliques, je trouve important d’accompagner son animal en fin de vie.
Comprendre les étapes du deuil et les ressources disponibles pour mieux le vivre
Le deuil d’un animal reste un processus unique et personnel, qui passe souvent par des phases connues, telles que le déni, la colère, la tristesse et l’acceptation. Ce module explore comment ces phases peuvent se manifester et offre des outils pour aider les participants à traverser chacune d’elles à leur rythme.
Je vous présenterai aussi des ressources variées qui m’ont vraiment aidée pour mieux vivre ce deuil ou pour pouvoir mieux soutenir un proche qui vit cette situation. Car comprendre le deuil d’un animal, c’est aussi être capable d’accompagner ceux qui nous entourent avec bienveillance et empathie.
Ce module bonus est un véritable accompagnement supplémentaire pour ceux qui suivra ma formation en naturopathie canine et autres animaux.
Faire le deuil de son animal, c’est aussi …
Faire son deuil ne signifie pas oublier son chien, son chat ou autre animal décédé, mais réaménager progressivement le lien qui nous unissait à lui. Ce processus consiste à s’autoriser à vivre pleinement ses émotions, à donner un sens à la perte, à s’adapter à l’absence, et à réinvestir peu à peu sa vie sans l’animal aimé. Ce travail psychologique est nécessaire pour intégrer la perte et retrouver un équilibre émotionnel. Nier ou refouler la douleur ne fait que retarder le processus et peut conduire à un chagrin compliqué.
Bien que douloureuses, les réactions de deuil remplissent une fonction adaptative. Elles reflètent l’attachement profond à l’animal disparu, et la souffrance ressentie est souvent proportionnelle à l’amour porté. Plus la relation était intense, plus l’absence est cruellement ressentie. Certaines personnes vivent un véritable choc, se sentant comme amputées d’une partie d’elles-mêmes, tandis que d’autres éprouvent un vide abyssal, une tristesse profonde mêlée de colère et de culpabilité. Ces émotions s’accompagnent parfois de symptômes physiques tels que des troubles du sommeil, une perte d’appétit, ou des douleurs corporelles.
Face à ces bouleversements, il est crucial que les personnes endeuillées soient écoutées, soutenues, et rassurées sur la normalité de leurs réactions. Trop souvent, la société et l’entourage imposent une pression pour « tourner la page » rapidement, alors que chacun a son propre rythme qu’il est essentiel de respecter. Des facteurs comme les circonstances du décès, des deuils antérieurs non résolus ou un contexte de vulnérabilité psychologique peuvent compliquer le processus et nécessiter une prise en charge spécifique.
En résumé, le deuil est un parcours unique, marqué par des étapes et des émotions intenses. C’est un travail psychologique progressif qui demande du temps, de la patience, et de l’auto-compassion. Bien accompagné, il peut devenir une opportunité de croissance personnelle, de redéfinition des liens et du sens de la vie. Comme le dit si bien Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible aux yeux. »
AnimaSoins au Naturel – Fabienne
Ce module sera en effet un vrai bonus dans cette formation ! Le sujet me parle particulièrement parce que j’ai perdu mon petit lapin de tout juste 5 mois et demi précipitamment il y a 4 jours. Je peine vraiment à m’en remettre car nous étions très fusionnels. J’avoue me sentir assez seule parce qu’il n’est pas forcement bien vu d’être autant affecté par la perte d’un lapin… Alors merci et bravo pour ce que tu vas proposer dans cette formation, ce sera vraiment utile 🙏🏼
Je te souhaite bien du courage car c’est encore bien frais et il faut du temps. Le deuil d’un animal est hélas encore trop tabou de nos jours, avec en effet parfois des préjugés en fonction de l’espèce. En pensées avec toi.
J’ai lu avec grand interêt ton article. Mon fidèle petit poilu a 11 ans… toujours en pleine forme mais je sais bien que la vieillesse le rattrapera tôt ou tard… c’est mon 5ième « ami »… et j’espère pouvoir l’accompagner jusqu’au bout du mieux possible. A très bientôt
Merci Frédéric pour ton message. Je te souhaite le meilleur avec ton t’it poilu. La mienne, à 14 ans, semblait encore très jeune puis j’ai dû m’y faire. Pouvoir les accompagner est une riche expérience et ne fait que renforcer ce lien qui nous lie à eux.
Perdre un compagnon est une épreuve extrêmement difficile, et je trouve très précieux de pouvoir être accompagné dans ce processus.
Vos conseils pour anticiper cette étape et vivre le deuil avec douceur sont vraiment apaisants.
Merci pour ce bel accompagnement.
Merci Stéphanie pour votre message qui me touche. Il me confirme aussi de poursuivre sur ce chemin de l’aide qui s’est construit au fil des ans grâce à l’Amour de mes animaux. Ils m’ont tant appris au quotidien.
Article hyper enrichissant sur un sujet si sensible et difficile à aborder.
Le lien qui unit l’animal à l’Homme est vraiment hyper fort. Comme le veut l’adage : « on ne se rend compte de la valeur de quelque chose qu’une fois perdue ».
J’ai pu poser des mots sur des souvenirs douloureux grâce à toi. Merci beaucoup !
Merci Vincent pour ton message qui m’a émue. Le lien entre l’homme et l’animal est effectivement quelque chose de très puissant, et c’est toujours bouleversant de constater à quel point ces relations comptent dans nos vies. Et c’est souvent lorsque le compagnon aimé s’en est allé que l’on prend conscience de la place qu’il prenait, en plus de sa valeur comme tu le dis si bien.
On est jamais prêt psychologiquement à un décès. C’est toujours brutal, même en cas de maladie. Le 3 Août de cette année, on s’est vues, ma petite-fille et moi dans l’obligation de faire euthanasier son cheval suite à un accident. Il était jeune et en excellente santé.
Merci pour cet article. C’est un sujet souvent difficile à aborder, mais tu le fais avec beaucoup de douceur et de clarté. Tes conseils pour anticiper et accompagner ce moment sont vraiment précieux pour ceux qui se préparent à dire au revoir à leur compagnon. C’est un réel soutien pour apprendre à gérer cette perte avec plus de sérénité.
Merci beaucoup pour ton message. Je suis sincèrement désolée pour la perte de votre cheval, et j’imagine à quel point ce moment a dû être difficile pour ta petite-fille, et pour toi également afin de trouver les mots justes pour la réconforter dans cette douloureuse séparation. Même lorsque la décision est prise dans l’intérêt de l’animal, elle reste profondément douloureuse, surtout quand on perd un compagnon jeune et en pleine santé.
Perdre un être cher, qu’il s’agisse d’un animal ou d’une personne, est toujours une épreuve à vivre. En pensées avec vous deux et courage pour ces prochaines semaines.
C’est un sujet qu’on commence enfin à prendre en considération.
J’ai justement entendu parler d’une méthode pour arriver à mieux vivre son deuil: se poser la question sur les 3 choses (ou plus) que nous apportait la personne (et ici l’animal) qui est parti.e. Puis voir comment on a récupéré/modulé ces ressources par ailleurs (tendresse avec un autre animal? meilleure écoute avec une autre personne?) J’ai trouvé cela très instructif et apaisant.
Merci Sylvie pour ton message. Et ce que nous oublions parfois, pour mieux vivre l’après deuil, plusieurs étapes sont à passer. Mieux on les connaît, plus « facile » sera la période de transition et la gestion du grand « vide » laissé par notre animal chéri.
Merci pour cet article très touchant Fabienne dont le sujet me tient particulièrement à coeur également et que j’aborderai aussi un de ces jours.
Merci Laura de ton intérêt et pour ton message. Le deuil d’un animal reste hélas trop souvent tabou.
Ton texte me parle beaucoup, surtout parce qu’on a vécu la perte soudaine de notre chat. On n’a même pas pu lui offrir un enterrement digne, ce qui a été très dur à accepter. Alors, on a organisé une petite cérémonie au bord de l’eau, où on a jeté des fleurs en sa mémoire. Ça nous a vraiment apaisés, c’était un moment doux et plein de sens pour dire au revoir.
Je trouve que ton approche du deuil d’un animal aide vraiment à comprendre qu’il n’y a pas de « bonne » façon de faire. Ce sont les petits gestes, comme cette cérémonie, qui nous aident à traverser cette épreuve. C’est vraiment important de prendre le temps, d’accepter ses émotions, et de ne pas se presser pour tourner la page.
Je suis profondément touché par ton expérience et la manière dont vous avez choisi d’honorer la mémoire de votre chat avec une cérémonie au bord de l’eau. C’est beau de voir comment des gestes simples, comme jeter des fleurs en sa mémoire, peuvent apporter un tel apaisement dans des moments aussi difficiles.
Merci Line pour ton message qui m’a émue. Avant tout, je suis de tout coeur avec toi pour ces instants de douloureuse séparation. A chaque départ, c’est un peu comme si une part de soi-même s’en va avec notre animal disparu. Plein de courage et surtout de belles images à garder en mémoire. Je suis entièrement d’accord avec toi : il n’y a pas de « bonne » ou « mauvaise » façon de vivre un deuil, car chacun de nous le vit différemment. Ce qui compte, c’est avant tout ce qui résonne en nous et nous permet de faire face à cette perte et à ce grand vide laissé. Prendre le temps de ressentir, de se souvenir et d’honorer notre animal chéri disparu est essentiel pour cheminer à travers cette épreuve et pour garder un équilibre. Je t’envoie de toutes belles lumineuses.
Je vous envoie tout mon soutien dans ce moment de recueillement et de souvenirs.
J’ai mal au coeur rien que de lire cet article, en pensant que ce moment arrivera dans un futur plus ou moins proche pour nos chiennes. Les non propriétaires d’animaux ne comprennent pas que le deuil d’un animal peut parfois être plus difficile que celui d’un être humain, on partage tellement de choses du quotidien avec eux, sans jugement, avec un amour inconditionnel…
Merci Marina. Oui, c’est tout à fait cela. Le partage est si intense, même dans les silences car souvent les mots deviennent inutiles, qu’ensuite le manque est permanent, avec un énorme vide. Ma chienne, un loup de tschécoslovaquie, était tout en discrétion mais omniprésente à mes côtés. J’avais toujours l’impression d’être observée d’un oeil, même quand elle dormait 🙂 Nous avions vraiment ce regard complice, cette connexion… A son départ, je l’ai remerciée pour tout ce que nous avions vécu ensemble, pour sa présence et son amour inconditionnel car nos plus de 14 ans de vie commune resteront à tout jamais gravés dans nos coeurs. En y repensant, les larmes me viennent…