Choisir la joie malgré la douleur : du chagrin à l’émerveillement

Cet article participe à l’événement “Je choisis la joie, même quand c’est imparfait” organisé par Ana, du site Origami Mama. Ana accompagne les mamans pour les aider à retrouver leur voix et leur voie, à vivre une vie qui leur ressemble. J’admire profondément la bienveillance et la justesse qu’elle transmet à travers ses multiples articles. J’apprécie beaucoup son site et j’ai trouvé son article d’ouverture particulièrement pertinent : il m’a donné l’élan nécessaire pour vous dévoiler mon histoire très personnelle, un peu comme si je profitais de cette occasion pour faire un pas vers une meilleure cicatrisation de mes blessures.

Pourquoi ai-je décidé de choisir la joie, même au cœur des pires instants ?

Il y a exactement un an, j’ai vécu un moment des plus douloureux de ma vie : le départ de ma fidèle chienne « loup de Tschécoslovaquie », Eshe. Voir ses forces décliner, jour après jour, et devoir la soutenir jusqu’à son dernier souffle a été un combat émotionnel intense, mais j’ai fait le choix de lui offrir la joie plutôt que la peine, pour qu’elle sente mon amour jusqu’à son dernier souffle.

14 années de vie commune gravées à tout jamais dans mon cœur !

Eshe, m’a accompagnée pendant quatorze ans. Les dernières semaines furent un véritable champ de bataille émotionnel : la voir décliner jour après jour, tout en me battant pour qu’elle ressente la joie jusqu’au bout mais aussi le moins de douleur possible. Faire comme si … lui offrir des sourires, des caresses apaisantes et toute ma tranquillité d’esprit pour qu’elle se sente aimée, en sécurité et apaisée jusqu’à son dernier souffle.

Les massages et le magnétisme l’ont beaucoup aidée. Et de mon côté, j’étais très heureuse de pouvoir lui apporter des soulagements et surtout de l’accompagner, et de lui chuchoter à son oreille toute ma gratitude pour tout ce qu’elle m’avait offert.

J’avais d’ailleurs réalisé une vidéo durant l’une de nos séances d’acupuncture auprès du fabuleux vétérinaire Walter Villiger, basé dans le Valais, en Suisse, que je vous invite à voir ci-dessous :

En stimulant des points spécifiques sur le corps, l’acupuncture favorise également chez les animaux la relaxation et rétablit l’équilibre énergétique. L’insertion d’aiguilles fines dans des points d’acupuncture spécifiques stimule la libération d’endorphines, les hormones naturelles du bien-être. Ces endorphines ont des propriétés analgésiques et apaisantes, réduisant ainsi l’anxiété, les douleurs et le stress chez les animaux. De plus, l’acupuncture augmente les niveaux de neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine, essentiels pour réguler l’humeur et induire un état de calme. Walter Villiger est auteur entre autre du livre « Comment soigner les animaux autrement » que je vous conseille vivement.

Aujourd’hui encore, un an après son départ, je revois Eshe dans mes souvenirs, j’entends son souffle dans mes silences, et son absence est toujours immense. J’ai choisis de cultiver la reconnaissance pour chaque instant de bonheur qu’elle m’a offert : un regard complice, un instant complice, une leçon d’amour inconditionnel, une image. Aujourd’hui encore, il ne passe pas une semaine sans que j’appelle ma nouvelle loulou par le nom d’Eshe par erreur.

Et… deux prises de conscience de plus !

Deux autres « secousses » sont venues bouleverser ma vie en 2024 et m’ont amenée vers une nouvelle prise de conscience.

Tout d’abord, il y a eu la disparition d’un proche dans un accident brutal. On le sait tous que la vie peut basculer en une fraction de seconde. Mais partir livrer des croissants le matin et ne plus exister 10 minutes plus tard, c’est terrible et surtout trop injuste.

Puis, en fin d’année, à m’investir pleinement dans une activité professionnelle qui m’a littéralement «brûlée » comme si on allumait une bougie par les deux bouts, l’épuisement est venu frapper à ma porte, et j’ai dû, à contre-cœur, reconnaître mes limites.

Ces trois « événements » arrivés très abruptement dans ma vie en 2024 m’ont convaincue que la vraie joie réside dans la sérénité intérieure et la liberté d’être soi, loin du stress et du paraître.

Comment ai-je décidé de déployer mes ailes pour voler plus haut ?

Au fond, ce que nous cherchons tous, c’est de sentir nos ailes déployées. Ma devise « Born to be free » martelait chaque jour un peu plus dans ma tête. Je ne voulais plus être ce pion que l’on déplace, sans même me demander mon avis, ni d’ailleurs être entendue. J’ai donc pris une décision que je ne qualifierai pas d’audacieuse mais du cœur : à savoir de quitter mon emploi. Dès lors où il ne m’était plus possible de concilier vie privée et vie professionnelle, ma décision était prise de tout mettre en oeuvre pour mener une vie plus accomplie, et surtout d’arrêter d’angoisser pour l’avenir surtout quand il ne s’agissait pas du mien, cela au détriment de ma santé. Depuis combien de temps n’ai-je pas pris quelques jours pour me reposer, pour lire ou tout simplement pour célébrer les fleurs que je cultive et qui me font vibrer ou encore de me ressourcer dans la forêt ?  Hélas depuis bien trop longtemps !

Au printemps 2025, j’ai écouté ma petite voie intérieure. Je lui ai fait confiance et, à l’image des fleurs roses des pêchers, dont la symbolique offre confiance et espoir pour de bonnes choses à l’avenir, ma vie se colore à nouveau de rose avec cette sensation d’éclore. Oser sortir de ma zone de confort, remettre les compteurs à zéro, et franchir un nouveau pas pour se respecter et faire ce que j’aime. Chose très étrange, dans ces derniers mois d’inconnue et d’incertitude, plutôt que de me laisser envahir par la peur, j’ai décidé de m’autoriser le droit d’être heureuse car l’émotion de la joie – loin de nous paralyser comme la peur – nous permet de mieux célébrer la vie. La joie se conjugue au présent tout en nous guidant vers la destination que l’on a choisie. Plus la joie est alimentée, plus elle grandit, plus elle nous pousse à avancer.

C’est donc tout naturellement avec joie que je faisais entrer dans ma vie une nouvelle petite boule de poils : Vanda, une chiot Berger Blanc Suisse. Cette petite tornade m’a forcée à sortir de chez moi, à marcher malgré la fatigue, et à espérer en des horizons meilleurs. Son regard curieux et son énergie sans limites m’ont redonné envie de croire en des lendemains plus lumineux.

Danser l’audace : quand folie et complicité guident nos pas !

Pourquoi ai-je choisi d’ajouter à ma vie une touche de folie dans un soupçon d’audace ? Tout simplement pour m’enthousiasmer de meilleurs lendemains. C’est ainsi que j’ai choisi comme discipline pour ma chienne le dog dancing. Je qualifierai mon choix de « touche de folie » en ce qui me concerne car je n’y connais absolument rien en danse, ni en rythme. Le dog dancing, c’est avant tout l’art de synchroniser des pas, tricks et émotions entre l’humain et son chien sur une musique choisie.

Au-delà de l’activité physique et mentale qu’il procure à Vanda et à moi-même, le dog dancing renforce notre lien affectif. C’est un terrain de jeu où la joie se mesure en regards et en gestes partagés. Je prends aussi conscience de tout ce que m’apporte ma t’ite Vanda au quotidien car elle me fait avancer chaque jour un peu plus vers un projet créatif qui trotte dans ma tête depuis maintenant bientôt 20 ans. Dans mes choix, j’ai juste voulu me donner les moyens pour permettre au renouveau de fleurir en moi, et cela « dans la joie même si les résultats seront imparfaits » pour être en adéquation parfaite avec le carrousel d’articles auquel je participe et proposé par Ana.

Et j’en arrive gentiment à mon « soupçon d’audace », à savoir me challenger pour oser participer à une chorégraphie de groupe avec Vanda, avec seulement quatre petits mois de préparation. C’est avant tout une décision de cœur : j’avais besoin de continuer d’avancer plutôt que de regarder dans le rétroviseur ou de parler avec des « si j’avais su… » qui n’ont jamais fait partie de mon vocabulaire. Mon audace n’est pas un pari fou sur la performance, mais un défi pour conserver le sourire et retrouver l’énergie nécessaire pour pouvoir offrir le meilleur à ma chienne. Vanda me rappelle, par sa joie débordante, que le vrai succès se trouve dans le plaisir partagé.

Pourquoi « Hopla Geiss, on y va ! »

Cette petite expression alsacienne, inspirée de l’allégresse spontanée et de l’énergie collective, est l’étendard de notre duo : une invitation à avancer, sourire aux lèvres, même quand tout est imparfait. Avec les animaux, les mots deviennent secondaires et surtout futiles : un regard complice ou un simple geste suffit à sceller la connexion. Alors, oui, je veux juste me laisser porter par cette exclamation de fête intérieure sans me soucier de demain, juste vivre le moment présent pour une vie haute en couleurs.

J’ai choisi la joie pour traverser les tempêtes, accompagnée d’une touche de folie sur fond d’audace pour réinventer ma vie, et cela sans me soucier ni du regard, ni de jugement des autres.

À vous qui lisez ces lignes, je souhaite transmettre cette force : n’abandonnez jamais la quête de votre lumière intérieure. Même un sourire furtif peut illuminer les jours les plus sombres. Choisissez la joie, toujours !

Et, si vous souhaitez suivre les aventures et progrès de Vanda en dog dancing, retrouvez la chaîne Youtube Zen dans mes pattes.

Je remercie Ana, du site Origami Mama pour son initiative de créer l’événement “Je choisis la joie, même quand c’est imparfait”. Ana aide les mamans à retrouver leur voix et leur voie, et à vivre une vie qui leur ressemble. Je vous invite à lire cet article que j’ai particulièrement aimé :

Comment ouvrir son chakra du coeur et retrouver l’énergie d’aimer pleinement ? – Origami Mama