Il y a un an, en ce début de novembre, un petit bout de vie entrait dans la mienne : “Vent d’Amour” que j’ai renommée Vanda, une femelle Berger Blanc Suisse au regard malicieux et à l’énergie débordante.
Voici Vanda âgée de 14 mois, une Berger Blanc Suisse
Je me souviens encore de son arrivée : ses oreilles encore un peu trop grandes pour sa tête de vraie peluche, son pelage d’une blancheur éclatante, et cette façon qu’elle avait déjà de me scruter, comme si elle savait que nos chemins étaient faits pour se croiser.
Aujourd’hui, Vanda a 14 mois. Et pas un jour ne passe sans qu’elle ne remplisse mon quotidien de joie et de peps. Elle est douce, câline, curieuse, toujours prête à aller à la rencontre du monde — des gens, des chiens, des chats… de la vie tout simplement. Avec elle, tout est intense : nos échanges, les promenades, les moments de calme. Elle a ce don rare d’être pleinement présente, d’incarner la joie du moment.

Et puis, il y a l’ombre d’Eshe, ma chienne-loup de Tchécoslovaquie, partie en juin 2024. Aimer un chien, c’est aussi traverser l’absence. C’est apprendre à laisser partir, sans jamais cesser d’aimer. Vanda est arrivée comme une lumière après la pluie — elle n’a pas remplacé Eshe, mais elle a ouvert un nouvel espace, fait de gratitude, de tendresse et d’élan vers de nouveaux projets porteurs d’espoir.
Plus je la regarde grandir, plus je découvre sa sensibilité. Elle capte les émotions, les amplifie, les renvoie avec justesse. Et c’est sans doute pour cela qu’un nouveau projet s’est imposé à moi : permettre à Vanda de devenir “facilitatrice de communication” dans certains homes. Car on le sait, la présence d’un chien peut renforcer les fonctions cognitives, stimuler la mémoire, le langage, le lien. Vanda a ce potentiel-là : elle sait toucher les cœurs et laisser une “trace” dans la vie des personnes qui croisent sa route.

Bien sûr, sa fougue et sa curiosité demandent encore à être canalisées — on y travaille chaque jour, pas à pas, avec patience et joie. Elle est inscrite à un test d’aptitude en mai prochain : une première étape pour peut-être rejoindre la belle voie des chiens dits “thérapeutes”.
Quoi qu’il advienne, je sais déjà une chose : Vanda est une messagère de joie.
Et si nos chemins continuent de s’accorder ainsi, nous irons ensemble là où son cœur — et le mien — nous guideront.










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